III. Expérience
Nous avons à présent déduit que les sols volcaniques sont plus fertiles que les sols non-volcaniques.
Mais nous avons quand même décidé de le vérifier de manière pratique.
Afin de prouver que les sols volcaniques sont fertiles autrement qu’en comparant leur composition chimique avec celle d’autres sols et avec des engrais, nous avons mis en place une expérience visant à comparer la vitesse de développement de graines de haricots dans différents types de sols.
1) Protocole
Pour cette expérience, nous nous sommes procuré les trois types de sols volcaniques mentionnés depuis le début (la pouzzolane, l’Akadam et la Zéolite) ainsi que de la terre de nos jardins pour les sols non-volcaniques.
Dans des pots en plastique, nous avons planté des graines de haricots (achetées en supermarché), puis nous avons observé leur croissance au fil des jours tout en les photographiant régulièrement.
Étant donné les resultats de nos recherches théoriques, nous avons émis l’hypothèse que les graines de haricots se développeraient plus rapidement dans les sols volcaniques que dans la terre issue de nos jardins.
Cependant, comme toute expérience, celle que nous avons réalisée n’est pas parfaite et comporte certains facteurs enlevant de la fiabilité aux résultats.
2) Limites
En effet, cette expérience n’est pas d’une grande fiabilité car, pour obtenir de meilleurs résultats, il aurait fallu réaliser notre expérience dans des conditions beaucoup plus strictes impossibles à réaliser à notre niveau
Tout d’abord, notre expérience ne concerne que l’espèce de haricots que nous avons plantés. Elle ne traite donc pas des autres espèces et ne permet donc pas de vérifier notre argumentation sur tous les autres types de plantes.
De plus, il aurait été préférable de réaliser plus de plants de haricots (de l’ordre de la centaine voir plus) afin que les résultats ne soient pas faussés par une quelconque anomalie présente sur tel ou tel haricot.
Ensuite la granulométrie de nos différents types de sols n’étant pas la même, la croissance des différents plants ne s’est pas faite dans les mêmes conditions, modifiant également les résultats finaux de l’experience.
Enfin, les haricots ont été plantés en hiver. Cette saison n’étant pas la plus adaptée pour la croissance des haricots, ces derniers ont pu être affaiblis par les conditions climatiques non appropriées.
Après avoir présenté l’expérience et ses limites, étudions ses résultats.
3) Résultats
Comme nous l'avons dit, l’expérience consiste à faire pousser des haricots dans quatre types de terre différents.
Ainsi, nous avons pu constater que les haricots plantés dans la pouzzolane et dans la zéolite sortaient de terre plus vite que les haricots plantés dans la terre commune. Eux-mêmes sont sortis plus vite que les haricots plantés dans l’Akadam.
Cependant, après quelques semaines de croissance, les haricots plantés dans la terre volcanique avaient dépassé ceux plantés dans de la terre non-volcanique.
Ainsi, à terme les haricots plantés dans la terre volcanique étaient plus développés que ceux plantés en terre non-volcanique. Nous pouvons donc observer que, dans des conditions de développement presque identiques, l’Akadam, la pouzzolane et la Zéolite sont plus propices au développement des haricots que la terre non-volcanique.
